Un matelas thermique se décompose en trois parties : un isolant, une enveloppe et un système de fermeture. Les points singuliers, par lesquels s’échappent de l’énergie, peuvent être des réseaux de vapeur ou des conduits d’eau chaude. Des matelas d’isolation thermiques sont alors installés sur ces derniers pour empêcher ou limiter les pertes d’énergie.

L’isolant et sa densité vont dépendre de la gamme de température à couvrir. De fabrication souple et s’adaptant au réseau, leurs gammes d’utilisation est très large. Ils sont couramment utilisés sur les réseaux vapeurs, eau chaude, eau surchauffée, huile thermique. Mais également sur des réseaux « hautes températures » jusqu’à plus de 1200°C.

Les garnissages isolants sont variables, comme pour tout calorifuge traditionnel. Le plus souvent on retrouve, la laine minérale, la laine de roche, une nappe fibre céramique ou encore un complexe isolant (haute température et/ou acoustique).

Enfin, le matelas thermique permet la réalisation d’économies d’énergies, renforce la sécurité et facilite les opérations de maintenance.